Julie Dufresne
cheffe invitée
R O S S I N I
Petite Messe Solennelle
BACH, Cantate BWV 118,
O Jesu Christ, Mein's Lebens Licht
Programmation
Les billets seront en ventes à la mi-février.
Description
La Petite Messe Solennelle est l’une des œuvres les plus fascinantes de Rossini. Composée vers la fin de sa vie en 1863, alors qu’il avait déjà pris sa «retraite» de l’opéra depuis plus de trente ans. Rossini, connu pour ses opéras légers et enjoués comme Le Barbier de Séville ou La Cenerentola, surprend avec cette messe, un chef-d’œuvre de profondeur et de spiritualité, contrastant avec le style pour lequel il était célèbre.
Rossini a écrit cette messe pour un effectif réduit, destiné à un cadre privé : quatre solistes, un chœur, deux pianos et un harmonium. Cela rend la pièce particulièrement adaptée aux interprétations intimes, un contraste frappant avec la solennité de son titre.
Un fait intéressant est qu’il est possible de remplacer l’harmonium par un accordéon, un instrument qui partage des similarités dans le timbre et l’expressivité. Cet arrangement ajoute une couleur unique à l’œuvre, tout en restant fidèle à l’esprit de Rossini. Ainsi, l’accordéon permet de garder l’essence de cette musique en lui apportant une touche d’originalité.
Rossini lui-même semblait amusé par la nature contradictoire de son travail. Dans la dédicace qu’il laisse dans le manuscrit, il s’adresse avec humour à Dieu en écrivant : « Bon Dieu, la voilà terminée, cette pauvre petite messe. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire, ou de la sacrée
musique ? J’étais né pour l’opera buffa, tu le sais bien ! Un peu de science, un peu de cœur, voilà tout. Sois donc béni et accorde-moi le paradis. »
Cette œuvre, qui conclu la carrière de Rossini en tant que compositeur, est aujourd’hui considérée comme un une œuvre testamentaire, dans laquelle Rossini se livre avec sincérité et humour.
Artistes invité(es)
Julie Dufresne
cheffe invitée
La Petite Messe Solennelle est l’une des œuvres les plus fascinantes de Rossini. Composée vers la fin de sa vie en 1863, alors qu’il avait déjà pris sa «retraite» de l’opéra depuis plus de trente ans. Rossini, connu pour ses opéras légers et enjoués comme Le Barbier de Séville ou La Cenerentola, surprend avec cette messe, un chef-d’œuvre de profondeur et de spiritualité, contrastant avec le style pour lequel il était célèbre.
Rossini a écrit cette messe pour un effectif réduit, destiné à un cadre privé : quatre solistes, un chœur, deux pianos et un harmonium. Cela rend la pièce particulièrement adaptée aux interprétations intimes, un contraste frappant avec la solennité de son titre.
Un fait intéressant est qu’il est possible de remplacer l’harmonium par un accordéon, un instrument qui partage des similarités dans le timbre et l’expressivité. Cet arrangement ajoute une couleur unique à l’œuvre, tout en restant fidèle à l’esprit de Rossini. Ainsi, l’accordéon permet de garder l’essence de cette musique en lui apportant une touche d’originalité.
Rossini lui-même semblait amusé par la nature contradictoire de son travail. Dans la dédicace qu’il laisse dans le manuscrit, il s’adresse avec humour à Dieu en écrivant : « Bon Dieu, la voilà terminée, cette pauvre petite messe. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire, ou de la sacrée
musique ? J’étais né pour l’opera buffa, tu le sais bien ! Un peu de science, un peu de cœur, voilà tout. Sois donc béni et accorde-moi le paradis. »
Cette œuvre, qui conclu la carrière de Rossini en tant que compositeur, est aujourd’hui considérée comme un une œuvre testamentaire, dans laquelle Rossini se livre avec sincérité et humour.