Programmation
Le Choeur du Musée d’art de Joliette sous la direction de Roseline Blain
avec Jacques Giroux, organiste et directeur musical des Messes des Artistes
10h : Prestation d’avant-messe :
- *Fanfare pour un Festival de J. Hétu
- *Bagatelle op.47, no.1 de A. Dvořák
- Cantique de Jean Racine de G. Fauré
- *Danse slave no.1 de A. Dvořák
- Locus iste de A. Bruckner
- *Paraphrase autour de la 6e symphonie (Mvt 1) de A. Dvořák
10h30 : Messe concertante
- *Paraphrase autour du choral de la 1ère symphonie (Mvt 4) de J. Brahms
- MESSE EN RÉ MAJEUR, OP 86 DE ANTONIN DVOŘÁK
(Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus et Benedictus, Agnus Dei)
- Psaume (Choral) de J. Giroux
- Accalmation à l’Évangile de D. Gagné
- Offertoire : Tebe Poem de D. Bortnianski
- Communion : Ubi caritas de M. Duruflé
- *Communion : Choral St. Anthony, variation sur un thème de Haydn de J. Brahms
- *Sortie : Oratorio Sainte Ludmila, 3e acte, Introduzione e coro de A. Dvořák
*Solo à l’orgue par Jacques Giroux
Description
La Messe en Ré, bien que de caractère sobre et réservé, est un véritable témoignage de foi de la part du compositeur. «Elle pourrait s’appeler : Foi, espérance et amour du Dieu tout-puissant, et action de grâces parce que j’ai pu achever cette œuvre à la gloire de l’Éternel et de l’Art. Ne soyez pas surpris de ma dévotion. Seul un artiste dévot peut engendrer une œuvre de cette sorte. Bach, Beethoven et Raphaël en sont la preuve. » (Dvořák)
Très pieux et exposé très jeune à la musique religieuse comme soprano dans sa chorale paroissiale, Dvořák composera toute sa vie de la musique sacrée. Ses talents précoces à l’orgue le mèneront à amorcer une carrière d’organiste dans une petite paroisse de Prague.
Pas étonnant donc que Dvořák voulut écrire une messe d’envergure pour chœur et orgue. Bien que son éditeur se montrait plus ou moins intéressé par la publication d’une messe, il écrivit tout de même en 1887, la Messe Opus 86 dans une version avec orgue. Deux ans plus tard, Novello accepta d’éditer la Messe sous condition que Dvořák en réalise l’orchestration. C’est en 1893 que l’œuvre fut créée à Londres dans sa seconde version, consacrée dès lors par le public anglosaxon comme l’une des plus grandes œuvres, lui assurant une large communauté d’admirateurs jusqu’aux États-Unis en plus de celle déjà gagnée partout en Europe.
Roseline Blain, directrice artistique