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R O S S I N I
Petite Messe Solennelle

BACH, Cantate BWV 118,
O Jesu Christ, Mein's Lebens Licht

17 mai 2025, 19 h 30
Carrefour culturel de Notre-Dame-des-Prairies

R O S S I N I
Petite Messe Solennelle

BACH, Cantate BWV 118,
O Jesu Christ, Mein's Lebens Licht

Programmation

Les billets seront en ventes à la mi-février.

 

 

Description

La Petite Messe Solennelle est l’une des œuvres les plus fascinantes de Rossini. Composée vers la fin de sa vie en 1863, alors qu’il avait déjà pris sa «retraite» de l’opéra depuis plus de trente ans. Rossini, connu pour ses opéras légers et enjoués comme Le Barbier de Séville ou La Cenerentola, surprend avec cette messe, un chef-d’œuvre de profondeur et de spiritualité, contrastant avec le style pour lequel il était célèbre.

Rossini a écrit cette messe pour un effectif réduit, destiné à un cadre privé : quatre solistes, un chœur, deux pianos et un harmonium. Cela rend la pièce particulièrement adaptée aux interprétations intimes, un contraste frappant avec la solennité de son titre.

Un fait intéressant est qu’il est possible de remplacer l’harmonium par un accordéon, un instrument qui partage des similarités dans le timbre et l’expressivité. Cet arrangement ajoute une couleur unique à l’œuvre, tout en restant fidèle à l’esprit de Rossini. Ainsi, l’accordéon permet de garder l’essence de cette musique en lui apportant une touche d’originalité.

Rossini lui-même semblait amusé par la nature contradictoire de son travail. Dans la dédicace qu’il laisse dans le manuscrit, il s’adresse avec humour à Dieu en écrivant : « Bon Dieu, la voilà terminée, cette pauvre petite messe. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire, ou de la sacrée
musique ? J’étais né pour l’opera buffa, tu le sais bien ! Un peu de science, un peu de cœur, voilà tout. Sois donc béni et accorde-moi le paradis. »

Cette œuvre, qui conclu la carrière de Rossini en tant que compositeur, est aujourd’hui considérée comme un une œuvre testamentaire, dans laquelle Rossini se livre avec sincérité et humour.

Artistes invité(es)

Julie Dufresne

cheffe invitée

La cheffe de chœur et mezzo-soprano, Julie Dufresne, dirige des chœurs depuis près de 25 ans. Elle est, entre autres, directrice musicale des Sympholies vocales, assistante cheffe et chanteuse de l’ensemble professionnel, Le Choeur de chambre du Québec. Pour la session Hiver/Printemps 2025, elle est la cheffe invitée du Choeur du Musée d’art de Joliette. Depuis 12 ans, elle est chargée de cours à l’Université de Sherbrooke en technique vocale pour chœur et elle y donne les cours de diction depuis septembre 2022.
En savoir plus sur Julie Dufresne

Catherine St-Arnaud

soprano

Soprano lanaudoise aux interprétations colorées et remarquées, Catherine St-Arnaud est une jeune artiste lyrique canadienne des plus prometteuses. Lauréate du Premier Prix en chant au Prix d’Europe, Catherine se démarque également dans plusieurs compétitions nationales et internationales. Elle a complété une maîtrise et un diplôme de 3e cycle en chant lyrique à l’Université de Montréal.

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Ariane Girard

mezzo-soprano

Professeure de chant principale à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal de 2016 à 2024, la mezzo-soprano Ariane Girard s’est taillé une solide réputation parmi les meilleurs pédagogues au Canada. Depuis plus de 12 ans, elle guide des artistes lyriques établis et en début de carrière vers leur épanouissement vocal à travers une technique saine, naturelle et personnalisée.

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Daneil Benedetti

accordéon

Daniel Benedetti, musicien passionné et polyvalent, étudie actuellement la musique à l’Université McGill. Formé en piano et en accordéon auprès de Vladimir Sidorov, Dino Leone et Mary Tokarski, il a remporté plusieurs prix dans des concours de musique au Canada et aux États-Unis.

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Rosalie Asselin

pianiste

Artiste d’une grande polyvalence, Rosalie Asselin apporte sa musicalité et son énergie à un grand éventail de projets, de l’opéra à l’orchestre, en passant par le récital et le chant choral. Elle a œuvré auprès de l’Orchestre symphonique de Montréal en tant que répétitrice des chœurs sous la direction des chefs Kent Nagano et Jacques Lacombe

En savoir plus sur Rosalie Asselin

Pierre McLean

pianiste

Détenteur d’une maîtrise en interprétation (piano) de l’Université de Montréal, Pierre McLean se perfectionne ensuite lors de stages en France (Royaumont), en Italie (Sienne) et en Allemagne (Brême, Düsseldorff).

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La Petite Messe Solennelle est l’une des œuvres les plus fascinantes de Rossini. Composée vers la fin de sa vie en 1863, alors qu’il avait déjà pris sa «retraite» de l’opéra depuis plus de trente ans. Rossini, connu pour ses opéras légers et enjoués comme Le Barbier de Séville ou La Cenerentola, surprend avec cette messe, un chef-d’œuvre de profondeur et de spiritualité, contrastant avec le style pour lequel il était célèbre.

Rossini a écrit cette messe pour un effectif réduit, destiné à un cadre privé : quatre solistes, un chœur, deux pianos et un harmonium. Cela rend la pièce particulièrement adaptée aux interprétations intimes, un contraste frappant avec la solennité de son titre.

Un fait intéressant est qu’il est possible de remplacer l’harmonium par un accordéon, un instrument qui partage des similarités dans le timbre et l’expressivité. Cet arrangement ajoute une couleur unique à l’œuvre, tout en restant fidèle à l’esprit de Rossini. Ainsi, l’accordéon permet de garder l’essence de cette musique en lui apportant une touche d’originalité.

Rossini lui-même semblait amusé par la nature contradictoire de son travail. Dans la dédicace qu’il laisse dans le manuscrit, il s’adresse avec humour à Dieu en écrivant : « Bon Dieu, la voilà terminée, cette pauvre petite messe. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire, ou de la sacrée
musique ? J’étais né pour l’opera buffa, tu le sais bien ! Un peu de science, un peu de cœur, voilà tout. Sois donc béni et accorde-moi le paradis. »

Cette œuvre, qui conclu la carrière de Rossini en tant que compositeur, est aujourd’hui considérée comme un une œuvre testamentaire, dans laquelle Rossini se livre avec sincérité et humour.